Quand beaucoup s'accordent à dire que la crise financière qui frappe les bourses internationales est à sa fin , je regrette devoir vous dire qu'elle n'est qu'à mi-chemin de sa chute vers des niveaux qui vont davantage creuser plus bas.
Cette crise va entraîner le monde industrialisé dans la récession et elle va pénaliser sévèrement les économies émergentes ainsi que celles dominées par les revenus pétroliers qui verront le cours de l'or noir descendre encore de moitié donc au deçà de 50 USD, là où il commencera à menacer les fonds souverains de ces pays qui étaient, ou qui se croyaient, à l'abri de toute menace de crise économique.
C'est peut-être sombre, malheureux , et je vous prie de m'en excuser - mais c'est la simple vérité sur une réalité désastreuse économiquement qui ne fait que se révéler.
Peut-être ainsi les jeunes mastodontes de l'économie actuelle commenceraient à comprendre qu'il fallait penser à ceux démunis et leur assurer au moins les miettes de leurs tables qui se sont écroulées faute du surplus...
Les grands de ce monde croient savoir ce qu'ils ont à faire ... En fait, ils doivent réfléchir sérieusement ce qu'ils n'ont jamais encore fait et qui n'est pas relatif au pouvoir d'achat mais plutôt au pouvoir de vie des plus démunis.
Jacques Attali avait raison de dire que "ce qu'on nomme la crise n'est que la longue et difficile réécriture qui sépare deux formes provisoires du monde".
Il faut en fait se préparer à un petit sursaut avant d'aller vers le pire... Car le pire ne s'est pas encore déclaré.
La crise sera longue et difficile qu'il s'agit tout simplement d'apprendre à vivre avec , et ce pour un bon bout de temps.
Avant de solliciter les experts économiques, il faut plutôt et d'abord réveiller les consciences !
dimanche 26 octobre 2008
Inscription à :
Articles (Atom)