samedi 18 avril 2009
Kanaan ... La logique aveuglée !
Ibrahim Kanaan est un exemple typiquement réussi d'un avocat logique qui a perdu toute son objectivité derrière les intérêts gravissimes du Général Aoun.
Prendre les gens pour des idiots est la tâche au quotidien de ces adjudants, et en hurlant ensemble des contre-vérités ces acolytes du Général croient pouvoir transformer leurs mensonges au moment où ils ne font que les valider en association de malfaiteurs à l'encontre des intérêts majeurs du Liban.
Le seul problème qui demeure est le risque que nous courons actuellement à voir les libanais endosser ces mensonges lors des prochaines élections... Mais , ce que ces "Aounistes" ignorent avec une béate fierté, c'est que même si ça sera le cas -ce qui est très probable- leur victoire apparente ne leur permettra jamais de se démarquer de la grande trahison qu'ils sont en train d'accomplir au quotidien et dont la grande responsabilité est celle portée sur les épaules autrefois décorées d'un Général qui était en train de courir cette semaine en Russie derrière une apparente gloire que les dirigeants russes, en l'ignorant, lui ont refusée.
Ibrahim Kanaan était à la base un jeune plein d'espoirs et ce jusqu'au moment où il est tombé, comme ses camarades, dans le piège corrompu du Général et qui cherchait par la création de complices, qu'il pousse vers le pouvoir, à justifier ses compromissions et à vulgariser sa grande trahison contre le Liban.
Ces petits corrompus échapperont peut-être au verdict des élections législatives, mais où se cacheront-ils du verdict de leur conscience et de celui, majeur, de l'Histoire.
vendredi 17 avril 2009
Walid Joumblat ..Et la honte et la guerre !
Il est certes un homme politique remarquable... Mais faute de devenir un Homme d'Etat , consacré par la grande histoire, il a choisi d'exceller dans la politique politicienne et de jouer la pérennité de ses intérêts à la place de la primauté de ses principes...
Il est là , après de fameuses et exceptionnelles prises de positions historiques, mal à l'aise dans toutes les postures, en train d'exprimer un malaise qui n'est pas justifié et qui est nullement justifiable pour une posture de son calibre.
Dommage... il va jouer aussi son rôle, parmi tant d'autres, pour faire rater, à sa façon, à 14 Mars sa véhémence et son efficacité. Ses hésitations auront eu, entre-temps, raison de tout espoir de voir le Liban renaître de ses cendres.
Ne souhaitant pas trop m'attarder sur ses atermoiements, il serait intéressant de lui dire qu'il a joué un rôle majeur, qu'aucun autre dirigeant n'a eu le cran ni la hauteur de jouer, mais il est actuellement en train de tomber de ces hauteurs, et la chute sera pénible et pour lui et pour le Liban.
Après tout ce qu'il a dit et crié, il a capitulé bien avant qu'il ne soit nécessaire de le déclarer et a changé de cap avant qu'il ne soit temps de le faire.
En fin de parcours il est venu re-préférer, comme l'a dit un jour le grand Winston Chrichill, la honte à la guerre ... Eh bien il a à nouveau la honte et nous aurons bientôt la guerre.
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