jeudi 15 octobre 2009

Non.. Le Gouvernement Libanais ne se formera pas !


Michel Samaha, un ex-ministre du Liban, un "ministre" permanent de la Syrie, et un fayot -au demeurant- difficile à égaler, a été ce soir l'invité de Maguy Farah à la O'TV du Général Aoun.

A part sa défense acharnée et très peu convaincante du Général, il était loisible de sentir le souffre de sa volonté déterminée à défendre le régime syrien et ses complots... et c'est en Maître incontestable de la "désinformation" que ce Monsieur, sans scrupules, agit.

Sous apparences anodines, Michel Samaha distille son poison et fait répandre l'idée, évidemment archi-fausse, d'un régime syrien qui ne veut que du bien pour le Liban... Il veut , de plus, nous convaincre que ces "anges" que la providence nous a envoyés, ne sont que la réplique en bien de ces démons du mal, ces clergés qui se prononcent pour valider les fausses théories du Patriarche Maronite qui doit en fait se reformer à l'école théologique et pastrorale du "petit seigneur" Samaha.

Bref, nous avons eu ce soir droit aux diatribes amères de Mr Samaha contre tous ceux qu'ils détestent, et ils sont nombreux, avec toute la force de sa soumission au régime syrien.

Il est venu faire passer le message, archi-faux d'ailleurs, pour dire que toute la volonté syrienne appuie la formation du gouvernement, mais que, les pauvres, ils n'ont aucune influence sur ce que veut ou ne veut pas le très "Saint" Général Aoun.

Qu'on souhaite défendre son camp politique, sa théorie ou ses options, je conviens... Mais de là à agir avec cette haine, cette volonté acharnée de faire mal, et puis de venir prendre les gens pour des idiots... Ceci relève de l'incompréhensible, surtout de la part d'un Libanais du Khanchara ayant sa culture.. Mais, faut-il simplement constater, il reste à Mr Samaha quelques bonnes années lumières à traverser pour qu'il puisse être au niveau du plus petit et plus humble serviteur de la cause noble du Patriarcat Maronite. Et les années lumières, Mr Samaha, en bon disciple des ténèbres, qu'il en soit rassuré, il ne les traversera pas.

De plus Michel Samaha a été très fier de nous donner un scoop en annonçant l'arrivée imminente ce soir, auprès de la rédacion des journaux télévisés des 3 TV libanaises (Al Manar, la New TV et la OTV), d'un documentaire qui prouvera que les prises de vue diffuées par les TV mondiales sur l'explosion qui a eu lieu avant hier au sud du Liban sont de fausses prises montées de "A" à "Z" par la télévision de l'ennemi.

Heureux de constater que Mr Samaha était encore capable au moins d'une bonne nouvelle à nous communiquer et qui nous ferait oublier les deux heures de haine structurée et les aberrations de ses propos, nous avons attendu avec impatience de voir ce film qui devait montrer à l'ennemi comment nous avons pu dévoiler son petit complot médiatique...

Et combien fut grande notre déception à la vue du film annoncé par Mr Samaha... Aussi grande que celle vécue à l'écoute de ce faux et hargneux personnage, aussi énorme que celle de constater combien le silence vaut souvent toutes les justifications surtout quand elles sont si mal faites.

Michel Samaha a défendu ce soir une "fausse" prétendue position syrienne... Il était clair de constater que toutes ses assurances sur la non ingérence syrienne et tout ce prétendu encouragement de la formation du Gouvernement Libanais ne sont que du leurre ...

et que NON , le Gouvernement Libanais ne se formera pas ... La faute ? elle sera sûrement celle de Mr Hariri et des "agents" de la majorité, ces "mauvais" qui complotent depuis le début pour ne pas former ce Gouvernement tant voulu par la Syrie et ses agents les "Saints" de 8 Mars, les "purs" et "bons" Libanais.

mardi 13 octobre 2009

Affaire Clearstream ... Les Grimaces qui trahissent .


Nous voilà devant une affaire anodine d'apparence, dangereuse dans ses dimensions sous-jacentes et sournoise, stridente dans sa signification.

Deux hommes, en conflit politique, traduisent leur acharnement l'un contre l'autre devant l'opinion publique en grimaces qui les trahissent mutuellement.

Et dans les grimaces deviennent transparentes certaines caractéristiques peu agréables des personnages et de toutes les intentions peu ou pas cachées.

Dommage qu'ils ont choisi cette voie dangereuse pour les deux, - donc pour leur camp politique -, inutile pour le public, et fausse pour le pays.

Clearstream avait des bases de données peut-être très vraies ou très fausses, peu importe... il fallait se contenter d'exiger transparence dans l'affaire en soi, ou de ceux concernés dans le dossier...

Il fallait à tout prix éviter de rendre ceci public surtout quand l'un des deux concernés est Président de la République et de surplus du même camp que son adversaire...

Il ne fallait pas s'acharner à constituer et se constituer un adversaire, et de plus à l'antagoniser, dans un dossier si délicat pour la France.

Les grimaces ont malheureusement trahi et desservi les deux adversaires qui sont renvoyés dos à dos dans ce dossier ténébreux et tout à fait inutile pour la France.

dimanche 11 octobre 2009

le Sommet de Damas ... Une courtoise rencontre Dame...As !


Ils se sont rencontrés, la ville "Dame" et le Roi "As" et ce à Damas... Une rencontre tant espérée beaucoup plus par les voisins que par les concernés...

le Président Assad représentait la profondeur historique et expérimentée de la Dame courtisée, et le Roi Abdallah était le charmeur chevaleresque en As de l'Economie Mondiale teintée non sans éclat, mais efficacement, au Pétro-Dollar.

Et nous nous sommes réjouis, nous les Libanais, faute d'avoir trop cru au miracle. Les souhaits profus de nos politiciens ruisselaient sur nos écrans aussi bien que sur les ondes comme si plus rien n'a de sens ni de signification que par ce qui est discuté durant les apartés romantiques et faussement chaleureux des salons diplomatiques de Damas.

Et le sommet termina. Deux communiqués vagues, et ne faisant pas de vagues, nous ont laissés perplexes entre optimisme et dépression.

Naîtra , ne naîtra pas ? le Gouvernement Libanais est reparti à zéro comme si Dame et AS ne se sont pas rencontrés à Damas et comme si le sommet n'a eu lieu que pour créer diversion tout en garantissant des acquis au Régime Syrien.

Les deux communiqués souhaitaient certes la formation de notre Gouvernement tant espéré, mais ils n'ont pas parlé de la piètre logique derrière laquelle nous nous cachions pour espérer solution de là où fusent tous les critiques contre le futur Gouvernement ou contre ceux qui espèrent gouverner.

Et nous sommes repartis pour la Gloire... ou pour un niveau nettement moins supérieur. En fait nous sommes ramenés à la case de départ par la volonté de ceux qui nous souhaitent un perpétuel retour à cette case, aussi bien que par notre propre volonté de retomber toujours dans le même piège d'un espoir dénué de fondement, et dépendant de toute volonté possible et imaginable à la seule condition qu'elle ne soit pas la nôtre.

Le Premier ministre sortant , Mr Fouad Siniora, s'est félicité du contenu "sérieux" du communiqué conjoint, issu à la fin du sommet de Damas, qui "respecte la souveraineté et l'indépendance du Liban".

Il avait raison Napoleon Bonaparte de dire que " L'histoire politique est une suite de mensonges sur lesquels on est d'accord ".

L'acte en divesrion que Damas a effectué est un coup de Maître... Mais de là à nous faire avaler la pillule, il y a encore un chemin à parcourir... Avec ou sans Gouvernement, ce chemin sera malheureusement cadencé par les choix qu'essaiera d'imposer, avec ses alliés libanais, le régime de Damas.

Reste à espérer, en contrepartie, de voir se confirmer, quelque part chez nous , une volonté purement libanaise et qui fera le poids dans la fermeté, dans l'intelligence et dans la paix pour que les choix du Liban soient ceux qui frayent le chemin dans la dignité, malgré l'imbroglio qu'on nous impose, vers son bien proche et lointain futur.

Martin Luther King a dit: "La non-violence est une arme puissante et juste, qui tranche sans blesser et ennoblit l'homme qui la manie. C'est une épée qui guérit"...
Il est vrai qu'on l'a assassiné, mais sa volonté de paix, sa fermeté dans la non-violence a survécu à lui et a pu guérir les Etats-Unis.

Nous sommes à la recherche d'un Martin Luther King un peu moins américain, un peu plus Libanais.