samedi 31 juillet 2010
La réhabilitation de Bachar El Assad !
Bachar El Assad a souffert moralement deux fois depuis son avènement à la Présidence , à la mort de son papa, en l'an 2000. C'était la 1ère fois quand il a été acculé à quitter le Liban, et la seconde quand lui et son régime ont été accusés de l'assassinat du feu Rafic Hariri.
Cette souffrance qui s'est transformée en peur bleue, a appelé chez Assad, qui était mis au ban de la scène politique internationale, tout ce qu'il avait comme ruse pour planifier sa réhabilitation et surtout effacer sa peur.
Et hier, au bord de la HM1 du Roi Abdallah d'Arabie, le Président Assad a été réhabilité Maître Absolu du Liban, et il n'a plus peur.
Certains vont faire semblant de ne pas voir ce fait majeur dans l'histoire du Liban prendre tristement place. N'empêche que la volonté de ne pas voir, ou de ne pas admettre, n'a jamais rien changé à un fait majeur de prendre toute son expression.
Les prochains jours, si non semaines, vont témoigner de la véracité de ce que nous osons avancer ici et ce en criant, afin que celui qui ne l'entend pas puisse l'entendre, notre indignation, notre désaccord et notre colère.
Mais tout ceci n'est que lettre morte dans la conscience des intérêts politiques mesquins et lâches.
Reste à dire tout simplement notre tristesse à constater l'absence de la scène des réceptions d'hier et d'ajourd'hui au Liban de Rafic Hariri, Gibran Tueini, Pierre Gemayel, Walid Eido, Bassel Fleihane et autres ... Ils méritaient leur place d'honneur dans ce genre de festivités, mais ils étaient tous étrangement absents car ils ont cédé, poliment, leurs places au Gl Michel Aoun, au petit Sleiman (Frangieh), au "beau"-fils Giban Bassil, ainsi qu'à tous ceux qui se sont précipités pour soutenir l'action, en faux, du Préisdent Suleiman qui était hier d'une certaine façon au rendez-vous avec ses prestigieux visiteurs à quelques centimètres du sommet de l'hypocrisie. Si non comment appelle-t-on une situation - telle que celle qui prévalait - où chacun de ceux réunis cherchait son intérêt tout en faisant semblant d'oeuvrer pour les intérêts de l'autre.
Pauvre Liban qui est redevenu effectivement, depuis hier, une contrée "syrienne".
Vive le Liban, tel que nous l'entendons, tel que nous le rêvons et qui est et qui demeurera, en dépit de tout et malgré tout, majestueusement le Nôtre.
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