Le Président Libanais a commis une erreur, qui est aussi regrettable que grave, en rapatriant deux soldats syriens déserteurs qui se sont réfugiés chez nous.
A part le fait que ceci soit contraire à toutes les conventions internationales et du droit de l'homme, et que très prabablement notre Président avail le choix imposé, l'acte en lui même est vil et dénué de toute logique politique, humaine ou autre.
Décider de ce genre d'acte ne ressemble pas au Liban, ni à ses traditions, ni à sa vocation dans la défense des droits de l'homme, ni à son message ni à sa mission ...
Décider de ce genre d'acte n'est que se plier devant le dictât et chercher à lui être complaisant aux prix de la souffrance que vont subir les deux soldats jusqu'à dans leurs os, jusqu'à dans la mort atroce qui leur sera indicutablemnt vouée ...
Ce n'est qu'amère constatation, ce n'est que honte...
Reste à demander à notre Président qui semble avoir pris cette grave décision, s'il va appliquer une décision identique si le Président Assad, en sa qualité de militaire -commandant en chef de l'armée syrienne, est obligé de se réfugier un jour au Liban pour échapper au pire ?
Répondre à cette pertinente question ne nécessiterait pas, nous l'espérons, l'intervention ni d'un ami ni d'un voisin.
Les deux soldats syriens ont été rappatriés... certes, mais avec eux aussi la dignité baffouée d'un régime en quête de fermeté, et en urgent besoin d'identité.