vendredi 29 octobre 2010

Rester est un calvaire... Partir est une Catastrophe.


Saad Hariri ne peut s'empêcher de répéter que "Rester 1er Ministre est un calvaire, mais partir serait une catastrophe"...Drôle de situation dans laquelle ils ont poussé le fils de Rafic Hariri... et ceux qui l'ont fait ont bien planifié leur jeu.

Oui Saad Hariri est coincé et avec lui tout le mouvement de 14 Mars et tout le Liban. Coincé car il est acculé à accepter le plan syrien pour barrer chemin au Tribunal International, si non, et comme l'a clairement dit Omar Karamé à son retour de Damas, si non ce sont les portes de l'enfer qui s'ouvriront.

La menace est à peine voilée car faite par l'entremise d'un ex 1er Ministre qui est au solde du régime de Assad.

D'autre part, les dirigeants de 14 mars n'ont jamais imaginé entendre ce soir Hassan Nasrallah inviter les Libanais à boycotter le Tribunal et ses enquêteurs... Ils n'ont jamais pensé à un scnéraio de 150 Femmes (dont la moitié des Hommes déguisés en femmes) qui attaquent, frappent et volent des enquêteurs internationaux gardés par l'Armée Libanaise....

Le plan commence à se mettre en place, et les jours à venir verront le Gouvernement Libanais tomber sous l'emprise d'une épreuve de force, elle aussi, au demeurant insoupçonnée...

Dans l'attente de ce coup d'état, Saad Hariri souffre car il ne sait pas quoi choisir : Rester ou Partir... Or même décider de partir ne lui appartient plus, car il fait partie de l'enjeu qui est le leur, et sa présence savamment planifiée en 1er Ministre leur est plus que nécessaire.

La véritable question donc, n'est plus celle de rester ou partir, c'est celle de rester dans la dignité ou rester dans la démission et la déchéance.

Saad Hariri va essayer de fuir, mais fuir n'est pas non plus une solution ... En fait choisir de confronter est la seule attitude à adopter avec la plus grande véhémence ainsi qu'avec la plus grande urgence.

jeudi 28 octobre 2010

Robert Badinter invité de l'émission "Preuve par 3" .


Invité de l'émission "Preuve par 3" de Michel Grossiord, Robert Badinter, ancien Garde des Sceaux, actuel Sénateur, nous a permis un moment d'enchantement devenu si rare de ce temps qui court sans nous arrêter, ni nous éblouir.

Une personnalité exceptionnelle... Une dignité à crever l'écran... Une sincérité indiscutable... Une maîtrise exceptionnelle des dossiers et des souvenirs... Une éloquence sans faille du haut de ses 82 ans... et une élégance rare.

Robert Badinter rassure, surtout quand il montre encore une fois combien il est fidèle à ses principes, à ses causes; Et combien il est loyal face à ses anciens chefs, amis, compagnons et camarades.

Robert Badinter nous a rappelé ce soir la grandeur de la France... et quoique du Parti Socialiste de l'opposition, il a parlé dignement du Président Sarkozy, exprimant son respect par rapport à son oeuvre politique...

Ce soir, nous avions droit à observer la vrai grandeur d'âme en expression sur l'écran et nous nous sommes délectés à écouter un Monsieur exceptionnel nous rappeler la grande qualité de l'Homme Politique , le vrai, celui qui a de la fermeté et du coeur... celui qui a du cran et de l'élégance... Celui qui y croit et qui vous convainc, presque sans effort à part celui du verbe croire sincèrement.

Robert Badinter, Monsieur le Ministre, merci.

Merci de nous avoir rappelé que les hommes de votre calibre sont encore là, et ils continuent le combat, celui des grandes causes de l'humanité.

Merci de demeurer l'exemple du désintéressement dans l'exercice de la fonction publique, dans l'accomplissement de votre tâche sur le plan international.

Merci de nous avoir rappelé combien cette France, par des personnalités de votre calibre, se distingue, nous émerveille et réchauffe le coeur.

Robert Badinter, Monsieur le Sénateur, pour ce rare moment de grande qualité : un grand Merci.