samedi 18 décembre 2010

L'Equivoque et l'Ambigue ...


Dans sa complexité apparente et sournoise, la situation au Liban ne fait que s'empirer de jour en jour. La principale raison à notre sens demeure dans une attitude hautement hypocrite dans laquelle on essaie de dissimuler à l'autre, et surtout à soi, la véritable question à poser et pour laquelle on cherche une réponse quand tout le monde s'affaire à répondre à l'hypocrisie par une autre plus importante...

Or, les principales questions qu'une nation doit se poser, et auxquelles il faut trouver urgentes réponses, sont des questions vitales où une réponse équivoque et ambiguë est indiscutablement une réponse dangereuse. Car en fait quand un accidenté de la route vit un danger sur sa vie, il a besoin de précision et dans la question et dans la réponse et c'est le cas de toute situation urgente et vitale...

Or nos politiciens au Liban agissent depuis bien longtemps par l'équivoque et l'ambiguë et ceci devient éminemment dangereux et grave.

Nommer les choses par leurs noms, dire du blanc qu'il est blanc et du noir qu'il est noir est un exercice au quotidien que toute la classe politique au Liban doit s'imposer comme une règle infaillible dans la démarche qu'impose la gravité de la situation que vit tout un pays.

Et plus que les piliticiens, ceux qui doivent faire de cette règle leur pain au quotidien, ce sont les médias; Ceux qui s'amusent à distiller du poison dans la haine et la discorde, avec cette béate et inconsciente fierté qui dit long sur l'ignorance qui règne dans les têtes de ces prétendus journalistes de la contre-vérité.

L'heure est grave, la situation est dangereuse ... Il faut donner priorité à la priorité, celle qui n'a de sens sans le précis, le vrai et l'éthique.

Le Liban nous a donné beaucoup plus que ce que nous sommes à même de lui rendre...

Enfants prodigues ou perdus nous l'étions, nous le sommes, mais repentir a des règles et des principes que nous sommes bien loin de respecter ou d'appliquer pour qu'il y ait un espoir pour le pays et "de la joie dans le ciel".

samedi 11 décembre 2010

La Lumière malgré tout ...


Elle a jailli la lumière, hier,au centre de Beyrouth... le temps d'un Noël qui s'annonce ... le temps d'un espoir qui renaît, qui lance le défi et qui nous donne l'impression de gagner sur toutes les forces du mal.

Le pays passe par une crise, la plus difficile de son histoire, la plus sournoise et la plus porteuse de défis...

Mais le Liban, riche de tous ces recoins d'espoir et de prière, riche de tout ce sang qui a coulé en verbe croire, riche de toutes les larmes qui ont marqué les visages des mamans qui ne cessent de prier de là où elles sont ou elles ne sont plus... Ce Liban renaîtra avec Jésus, tel un Noël, tel un cadeau porté par les Rois Mages, telle une Epiphanie.

Bonnes Fêtes de Fin d'Année au Liban et aux Libanais de la Disaspora ainsi qu'à nos amis de par le Monde.

Et que Vive Le Liban dans sa vérité absolue et imperturbable, dans la dignité et dans la splendeur.

Je sais qu'il s'agit d'une utopie, ou d'un rêve... Mais c'est le temps de Noêl et avec ces fêtes qui s'annoncent, nous avons aussi envie de recroire au Père Noël... Y recroire, le Temps d'un petit souffle d'espoir, qui aura difficile lui à se frayer chemin dans cet embouteillage à outrance de mauvaise foi presque généralisée.

lundi 15 novembre 2010

L'anniversaire de la mort du Général de Gaulle.


Nous nous inclinons devant l'anniversaire de la mort du Général. Celui qui a su, d'outre-tombe, demeurer le guide de chaque nation vers son rêve de grandeur.

Il a eu un jour raison de dire: "On ne fait rien de grand sans de grands hommes, et ceux-ci le sont pour l'avoir voulu"...

Dans la course vers les petites querelles et les petitesses sans limite, il est regrettable de voir disparaître chez certains, surtout ceux qui veulent ressembler au Général de Gaulle, toute trace d'élégance dans le propos ou de respect dans les considérations ou de grandeur dans la vision ou tout simplement dans l'âme.

Avec le souvenir du Général de Gaulle, il nous paraît utile de rappeler une autre réflexion des siennes : " Face aux grands périls, le salut n'est que dans la grandeur"... Une tâche, une dimension, qui nous paraît des plus urgentes chez nous.

Combien notre cher Liban a aujourd'hui besoin, plus que jamais, d'un Homme d'Etat du calibre, de la grandeur du Général de Gaulle.

Puisse son souvenir porter inspiration et profonde réflexion pour le bien du Liban et de chaque Nation de par le monde.

mardi 9 novembre 2010

L'Inévitable Confrontation...




Le clivage dogmatique est devenu trop prononcé pour reconstruire un pays. La question n'est plus une question de faire triompher une option politique sur une autre, la question est une question de différence profonde dans la conception d'un pays, de sa vocation et de sa mode de vie.

Les uns ont choisi la Syrie comme l'unique solution, et les autres ont choisi la Syrie comme un voisin privilégié sans plus ni moins...

Les uns veulent voir en la Syrie et son régime, le nec le plus ultra de la démocratie et de la tolérance, et les autres savent que la Syrie cache le totalitaire derrière la convenance et utilise les chrétiens chez elle, et ceux qui lui sont obédiants au Liban pour camoufler l'hégémonie par des prétentions de tolérance.

En effet, le régime syrien est bel et bien tolérant mais uniquement face à ceux qui lui vouent totale soumission.

Ce soir, le Général Aoun l'a dit à demi mot, mais il l'a dit à Maguy Farah qui dissimulait mal sa gêne... Nous sommes à la veille d'une prise en main du pouvoir Libanais par les gens de Hezbollah. Aucun retard dans cette action , longtemps préparée, n'est plus permis... Il faut agir avant que le chef d'accusation du Tribunal International ne voit le jour et il semble que celui-là ne sera plus retardé.

Donc, l'action est urgente et le scnénario est prêt... quelqu'un, ce soir, a poussé sur le bouton pour que tout soit -dans le meilleurs délais- déclenché dans les rues de Beyrouth et/ou de Tripoli...

Damas se frotte les mains... certains de ses alliés dans la banlieue de Beyrouth ou à Rabieh ou au chouf ou à la Békaa ou au nord aussi...

Reste à voir si les jours à venir, par une confrontation devenue inévitable, vont contribuer à réchauffer les mains ou à les brûler.

mercredi 3 novembre 2010

Hassan Nasrallah ou l'intelligence nécessaire et suffisante...


Les libanais, ainsi que les analystes politiques qui se penchent sur la complexité démesurée et actuelle du problème du Liban, ont actuellement une profusion d'analyses et une abondance de prévisions.

Et, en bon observateurs, nous disons que la seule solution au problème grave que confronte le pays demeure entre les mains de Hassan Nasrallah.

La responsabilité est énorme, et la situation est un peu plus que délicate. Mais si nous avons un conseil à donner, ou plutôt un souhait à formuler, de la part d'un Marouni Koh à une Chi3i Koh, c'est de lui dire de compter sur son intelligence et non sur celle, pas très appropriée pour ne pas dire peu sûre, de ses alliés.

Oui, l'intelligence de Hassan Nasrallah est actuellement nécessaire car il a toutes les données en main et elle est suffisante car il est conscient de son emprise sur la scène politique libanaise, panarabe et même internationale.

Les autres, y compris ceux concernés par le lien du sang, sont à même d'accepter de voir le Hezbollah accusé sans que leur réaction soit à la hauteur du crime ou des crimes éventuellement commis... Or que veut le Hezb de plus ? à quoi peut on plus prétendre ou que peut on plus espérer ? ... Même un coup d'état - même de l'envergure dont on parle aujourd'hui dans les journaux - ne sera aucunement en mesure de donner un meilleur résultat à Hezbollah.

Il faut s'arrêter et y réfléchir. La position de Saad Hariri est un peu plus que celle espérée par quelqu'un qui a l'intelligence de Nasrallah... C'est pourquoi il n'y aura ni coup d'état, ni perturbations, ni émeutes ... Il y aura désormais un gouvernement et tout un état qui est là pour servir la cause du Hezb.

Oui, l'intelligence de Hassan Nasrallah a déjà fait son effet et obtenu le résultat souhaité... Que peut on espérer davantage ? que les gens de 8 Mars essaient de nous l'expliquer.

vendredi 29 octobre 2010

Rester est un calvaire... Partir est une Catastrophe.


Saad Hariri ne peut s'empêcher de répéter que "Rester 1er Ministre est un calvaire, mais partir serait une catastrophe"...Drôle de situation dans laquelle ils ont poussé le fils de Rafic Hariri... et ceux qui l'ont fait ont bien planifié leur jeu.

Oui Saad Hariri est coincé et avec lui tout le mouvement de 14 Mars et tout le Liban. Coincé car il est acculé à accepter le plan syrien pour barrer chemin au Tribunal International, si non, et comme l'a clairement dit Omar Karamé à son retour de Damas, si non ce sont les portes de l'enfer qui s'ouvriront.

La menace est à peine voilée car faite par l'entremise d'un ex 1er Ministre qui est au solde du régime de Assad.

D'autre part, les dirigeants de 14 mars n'ont jamais imaginé entendre ce soir Hassan Nasrallah inviter les Libanais à boycotter le Tribunal et ses enquêteurs... Ils n'ont jamais pensé à un scnéraio de 150 Femmes (dont la moitié des Hommes déguisés en femmes) qui attaquent, frappent et volent des enquêteurs internationaux gardés par l'Armée Libanaise....

Le plan commence à se mettre en place, et les jours à venir verront le Gouvernement Libanais tomber sous l'emprise d'une épreuve de force, elle aussi, au demeurant insoupçonnée...

Dans l'attente de ce coup d'état, Saad Hariri souffre car il ne sait pas quoi choisir : Rester ou Partir... Or même décider de partir ne lui appartient plus, car il fait partie de l'enjeu qui est le leur, et sa présence savamment planifiée en 1er Ministre leur est plus que nécessaire.

La véritable question donc, n'est plus celle de rester ou partir, c'est celle de rester dans la dignité ou rester dans la démission et la déchéance.

Saad Hariri va essayer de fuir, mais fuir n'est pas non plus une solution ... En fait choisir de confronter est la seule attitude à adopter avec la plus grande véhémence ainsi qu'avec la plus grande urgence.

jeudi 28 octobre 2010

Robert Badinter invité de l'émission "Preuve par 3" .


Invité de l'émission "Preuve par 3" de Michel Grossiord, Robert Badinter, ancien Garde des Sceaux, actuel Sénateur, nous a permis un moment d'enchantement devenu si rare de ce temps qui court sans nous arrêter, ni nous éblouir.

Une personnalité exceptionnelle... Une dignité à crever l'écran... Une sincérité indiscutable... Une maîtrise exceptionnelle des dossiers et des souvenirs... Une éloquence sans faille du haut de ses 82 ans... et une élégance rare.

Robert Badinter rassure, surtout quand il montre encore une fois combien il est fidèle à ses principes, à ses causes; Et combien il est loyal face à ses anciens chefs, amis, compagnons et camarades.

Robert Badinter nous a rappelé ce soir la grandeur de la France... et quoique du Parti Socialiste de l'opposition, il a parlé dignement du Président Sarkozy, exprimant son respect par rapport à son oeuvre politique...

Ce soir, nous avions droit à observer la vrai grandeur d'âme en expression sur l'écran et nous nous sommes délectés à écouter un Monsieur exceptionnel nous rappeler la grande qualité de l'Homme Politique , le vrai, celui qui a de la fermeté et du coeur... celui qui a du cran et de l'élégance... Celui qui y croit et qui vous convainc, presque sans effort à part celui du verbe croire sincèrement.

Robert Badinter, Monsieur le Ministre, merci.

Merci de nous avoir rappelé que les hommes de votre calibre sont encore là, et ils continuent le combat, celui des grandes causes de l'humanité.

Merci de demeurer l'exemple du désintéressement dans l'exercice de la fonction publique, dans l'accomplissement de votre tâche sur le plan international.

Merci de nous avoir rappelé combien cette France, par des personnalités de votre calibre, se distingue, nous émerveille et réchauffe le coeur.

Robert Badinter, Monsieur le Sénateur, pour ce rare moment de grande qualité : un grand Merci.

mercredi 20 octobre 2010

Dominique de Villepin ... François Hollande ... une grande leçon de bienséance.




"Face aux Français" , l'émission de Guillaumne Durand nous a, ce soir, cloués face à nos écrans, et profondément enchantés.

Les deux hommes ont tenu un discours hautement politique et profondément humain. Ils ont montré qu'être face à son adversaire politique n'est pas nécessairement un duel et un appel à la mort, mais plutôt un agréable et enrichissant dialogue de finesse, de subtilité et d'esprit.

En libanais, nous sommes sidérés de constater à combien d'années lumières nous sommes distants, au Liban, de cette maturité politique et humaine dans la façon qu'ont nos politiciens à considérer leur adversaire...

Il est vrai que la pollution, qui sévit gravement dans la nature chez nous, a atteint encore plus profondément nos comportements, notre capacité de faire de la grande politique et a irréversiblement déformé le climat politique de sa vocation principale, qui est celle de servir le Liban.

Cette pollution, criminellement entretenue par ceux qui veulent le mal au pays, doit devenir notre préoccupation principale et majeure pour que regagnent au Liban les valeurs de la démocratie dans sa plus noble expression , celle du civisme, celle des attitudes nobles même dans la pratique de l'adversité.

François Hollande & Dominique de Villepin nous ont donné ce soir une grande leçon d'humilité, d'ouverture d'esprit et de noblesse ... Ils nous ont tout simplement rappelé combien la France est porteuse d'un message humaniste et universel, un message qui doit être une leçon pour beaucoup de ceux qui "aboient" chez nous sans ressembler aux chiens.


Dominique de Villepin et François Hollande avaient pu dépasser ce soir leurs clivages et leurs différences dans la politique pour nous prouver combien la France républicaine demeure, au delà de toutes les difficultés, un trésor inépuisable de grandeur et d'élégance pour l'humanité entière.

Guillaume Durand a été le catalyseur-artiste de cette rencontre et de ce moment exceptionnel. Il nous a permis de cueillir et nous délecter d'un grand cru télévisé.

A Lui, à Dominique de Villepin et à François Hollande : Merci ! .

lundi 11 octobre 2010

Le souvenir de Camille Chamoun et la Visite de Ahmadi Najad .




Hier, Deir El Qamar a rendu hommage au Président Chamoun en levant le voile sur une statue érigée, en son souvenir, sur la place Dany Chamoun.

La ressemblance de la statue avec les traits du Président défunt est presqu'inexistente. De même pour la posture, qui doit normalement suggérer l'attitude ou au moins l'allure du défunt, or il n'en est rien.

Bref, ayant souligné cette petite déception, nous saluons à notre tour le souvenir de cet Homme d'une trempe exceptionnelle et unique dans l'histoire politique du Liban. En fait, ses traits de caractère, sa personnalité politique, ses prises de position sans équivoque nous manquent terriblement en ces derniers temps où le laxisme est de mise dans un pays menacé, à chaque levée du jour, d'une explosion sans précédent.

Il nous manque car si le Président Chamoun était encore en vie, le Liban aurait au moins pu s'attendre à des prises de position claires, intelligentes et rusées sur toutes les questions qui nous préoccupent.

Guidé, à travers tous les problèmes qu'il a confrontés, par la Dignité, celle des Libanais et du Liban, celle qu'on se peine à retrouver dans les débris de ce Liban en délabrement moral...

A la veille de la visite de Ahmadi Najad au Liban, nous ne pouvons que rappeler la visite du Shah d'Iran et de son épouse du temps du Président Chamoun en Octobre 1956.

Cette semaine Ahmadi Najad fera bel effet et il ne décevra pas les Libanais malgré les appréhensions de certains, et ce car , à notre avis, Ahmadi Najad n'a pas la volonté de décevoir...

Mais, faut il le demander, combien de libanais, partisans de Ahmadi Najad, ont cette même volonté ?

mardi 5 octobre 2010

33 Mandats d'Arrêt et 33 Ans d'Amnésie.


Walid Joumblat (le Junblat) apprécie les 33 mandats d'arrêts émis par la justice de l'état de "droit" et de "droiture" qu'est la Syrie...

Le Junblat perd un peu le nord et le retrouve à l'est... nous ne savons pas s'il faut dire tant mieux ou tant pis...

l'important est de rappeler à ce Monsieur, qui est trop fier d'avoir pardonné les tueurs de son Papa, que s'il a eu la prise de position adéquate et brave en son temps, il aurait pu épargner à d'autres dirigeants d'être tués par ceux qui ont senti leur impunité pérenne grâce à un comportement laxiste de la part du fils du grand dirigeant libanais assassiné.

Oui, il faut dire à Walid Joumblat que sa lâcheté, et son attitude perfide face au souvenir de son papa, le géant Kamal Joumblat, ont largement contribué à perpétuer, depuis lors, au Liban la tradition mafieuse par assasinats pour obtenir allégeance.

Il faut aussi dire à Walid Joumblat que ses efforts actuels tous azimuts pour minimiser l'effet de sa soumission, et maximiser la prétention de sa sagesse, sont tout à fait vains et qu'il est plus qu'évident , même pour des nourrissons en politique, que cette atiitude arriviste qu'il affiche actuellement n'est que la conséquence de la peur bleue qu'on lui a inoculée à nouveau depuis le 7 mai 2008.

Mais si nous avons la volonté d'essayer de comprendre la personnalité peureuse et soumise d'un homme qu'on a cru courageux et libre, et si nous essayons de frayer chemin pour lui justifier des propos qui ne peuvent émaner que de la bouche de la traîtrise face à tout ce sang effusé, il faut peut être et surtout demander à Walid Joumblat de penser à son fils et à l'attitude qu'il souhaite de sa part au cas où on lui tire demain dans le dos de la part de ceux qu'il essaie de défendre aujourd'hui.

En 1977 Kamal Joumblat a été assassiné sans imaginer que quelque 33 ans plus tard, 33 mandats d'arrêt ne vont pas rappeler à son fils que l'attitude loyale dans la défense du sang de ceux qui nous sont chers est la plus grande garantie d'un futur digne dans la vie des nations.

33 Mandats d'Arrêt et un fils 33 fois amnésique de honte... Dites à Walid Joumblat de se taire.

mercredi 22 septembre 2010

Et si le Juge Bellemare se prépare à nous décevoir ?


Oui... Nous voulons connaître la vérité, toute la vérité, sur l'assassinat de Rafic Hariri.

N'empêche qu'une question majeure demeure sans réponse :

Est ce que le Juge Bellemare a le courage de cette même volonté ?

La réponse à cette question n'a jamais été aussi peu certaine.

les jours à venir sont dangereux pour le futur du Liban, et sont révélateurs de toutes les bonnes et moins bonnes intentions cachées derrière toutes ces manoeuvres politiciennes et, du moins que l'on puisse dire, sournoises et explosives.

Ceci nous amène ainsi à nous demander, très sérieusement, si nous ne sommes pas en train de mettre solde, non pas derrière un vrai Tribunal, mais derrière du leurre.

La question est aussi grave que la réponse qu'elle est à même de suggérer.

mardi 21 septembre 2010

Réveillez le juge Bellemare !


Les quelques jours à venir sont graves, plutôt gravissimes, pour le futur du Liban.

Saad Hariri est de retour de son voyage, nous espérons qu'il le soit aussi de sa torpeur afin de pouvoir dire tout haut ce qu'il ne faut plus taire.

Hassan Nasrallah est l'autre grand muet de ces derniers jours. Mais ce qui est à moitié ou pleinement dit par ses adjudants n'est pas bon signe pour ce que nous serons invités à vivre.

Les chefs d'accusation de Daniel Bellemare sont à la base de tout ce remue-ménage indescriptible de gravité... Il serait temps que Mr le Juge soit à même de se prononcer pour faire tuer, dans son berceau, le grand complot qui se trame contre l'état de droit, ou son ébauche, au Liban.

Réveillez le juge Bellemare, si non préparez vous au pire au Liban.

dimanche 19 septembre 2010

Si le Liban gagnera ...


Le défi, la tension, l'escalade sont à leur apogée.

Jamil El Sayed a gagné son bras de fer avec les autorités et a pu être accompagné, comme un seigneur, escorté par les armes du Hezbollah, jusqu'à sa demeure à quelque 5 minutes de l'aéroport.

Le pays vit une énorme tension ... et tous prétendent défendre le pays.

Les réactions, de plus en plus véhémentes, fusent... et où tout celà risque de mener? sûrement à une crise politique et gouvernementale et peut-être à une explosion militaire dans la rue...

Jamil El Sayed est à même de mettre un peu d'apaisement dans tout ceci et sortir réellement vainqueur d'une épisode dangereuse qu'il a provoquée. Il n'a qu'à se rendre demain matin de bonne heure, et seul, à la rencontre de l'Avocat Général pour répondre aux interrogations du mandat contre sa personne.

En faisant ainsi, Jamil El Sayed, qui est d'une intelligence pointue, gagnera ... et avec lui gagnera le Liban.

Mais ... Serions nous ce soir un peu plus naîfs qu'il ne le faut ?.

Nous espérons que non et que, entretemps, la nuit puisse porter valeureux conseil.

samedi 18 septembre 2010

la traîtrise non plus !



Jamil El Sayed est revenu ... et le Liban institutionnel nous a quittés .

Jamil El Sayed a défié les décisions juridiques grâce au soutien de Hezbollah et du mouvement aouniste et du parti populaire syrien etc... et ceux là ont cru soutenir leur cause en devenant des témoins, non privilégiés, de la disparition des institutions au Liban.

Le Général Aoun, et derrière lui, timidement ses consors, ont soutenu cette action honteuse contre l'Etat de droit, ou ce qu'il en reste, au Liban.

Le Général, et ses acolytes, regretteront amèrement cette honteuse décision.

La honte n'a sûrement pas été sentie par le Général... la traîtrise non plus.

vendredi 17 septembre 2010

Kalamanji ... quelle honte !



La chaîne de TV libanaise, la LBC, diffuse un programme qu'elle intitule Kalamanji...

C'est grave de constater combien des responsables d'un programme télévisé peuvent être de si mauvais goût.

Kalamanji est une honte pour ses producteurs et pour la LBC qui accepte cette sinistre qualité de percer vers l'écran.

Kalamanji serait aussi une honte pour notre société s'il intéreserait un pourcentage significatif de spectateurs...

Nous espérons que ceci ne soit nullement le cas et nous souhaitons voir la LBC arrêter cette honte à partir d'hier car ceci doit être un peu plus urgent qu'immédiatement.

mercredi 15 septembre 2010

Saad Hariri demeure sans réaction !


Saad Hariri, qui s'est lavé les mains des accusations contre la Syrie, demeure sans réaction face aux graves accusations de Jamil El Sayed qui lui a donné, à notre avis, une grande leçon sur l'art qu'a le pouvoir syrien à lui rendre le geste élégant et positif - qu'il a insisté à lui manifester sans égard aucun à tous les principes fondamentaux d'un mouvement historique tel que celui de 14 Mars - par cette gifle médiatique endossée par la Syrie et qui n'est autre que la conférence de presse donnée fièrement par jamil El Sayyed.

Reste à constater que Jamil El Sayyed, malgré tout ce qu'il a dit, demeure sans réaction de la part de ses adversaires et qui soit à la hauteur des accusations graves qu'il a prononcées à leur encontre. Et ceci n'est nullement de bon augure
pour le rôle politique auquel prétend Saad Hariri et/ou les dirigeants de 14 Mars.

Nous ne perdons pas espoir et attendons tout en sachant pertinemment que Saad Hariri et son mouvement ne disposent pas de beaucoup de temps.

dimanche 12 septembre 2010

Jamil El Sayyed et le moment de vérité .


Une conférence de presse , pour le moins que l'on puisse dire, retentissante. La locution était peu élégante, mais les mots prononcés, les chefs d'accusation, étaient très graves.

De deux choses l'une, ou bien Jamil El Sayyed invente et attaque par stratégie de défense pour brouiller les pistes, à ce moment il faut réagir et réagir avec véhémence pour le remettre en prison , ou bien il dit vrai et il faut agir avec la même véhémence pour mettre en prison ceux qu'il accuse car ce qu'ils auraient éventuellement fait serait la base d'une importante reconsidération de notre compréhension du système politico-juridique du Liban ainsi que de ses pseudo-vérités, pour ne pas dire contre-vérités.

L'heure est grave car ces manifestations d'attaques orchestrées, de gauche et de droite de la part des gens du 8 Mars, ne sont que les prémisses qui annoncent des heures sombres, mais éclatantes de vérité, de notre histoire...

Nous espérons que Saad Hariri, en sa qualité de 1er Ministre, puisse être à la hauteur de la responsabilité pour réagir d'une façon conséquence et sans délai, car sans une réaction appropriée et immédiate, les soupçons se transforment, d'heure en heure, en de flagrantes évidences.

Le moment de vérité est là... Les absents auront, à notre humble avis, tout simplement tort.

lundi 6 septembre 2010

Saint Michel lui a inspiré des vérités ? ...


Le général Michel Aoun a célébré aujourd'hui la Fête de St Michl à Nabay, un village du Metn au Liban.

Ayant, après la messe, pris la parole sur la place du Village qui célébrait sa visite, le Général Aoun a, pour une fois, depuis bien longtemps, dit des vérités.

Critiquant le pouvoir corrompu au Liban, il a attaqué tous azimuts en oubliant des vérités de manquement à son devoir à lui ainsi que de la part de tous les autres dirigeants Libanais y comrpis certains Ministres ou dirigeants qu'il soutient.

Aoun a dit en partie vrai, par un langage ferme, à contenu logique, et aux diatribes parfois justifiées et parfois cachant des hontes qu'il a et dont ils n'osent pas parler.

Aoun a dit aujourd'hui ce qu'il va payer cher dans les jours à venir, et, malgré notre attitude critique à son égard, nous avons pu apprécier un discours qui va être la levure des vérités que le bien prochain futur va certainement révéler.

Puisque nous parlons d'espoir, espérons que les jours à venir puisse délier les langues de ceux qui ont des choses importantes à dire.

jeudi 26 août 2010

les démons de la guerre !


Les démons de la guerre se sont réveillés hier dans les rues désertes de Beyrouth.
Une bête dispute pour un parking ... Je me gare oui, tu te gares non et la guerre des rues a repris de plus belle...

Cette guerre qui s'est dessinée dans les rues de Beyrouth hier, et que l'armée libanaise a su heureusement juguler (peut-être car il lui a été permis de le faire); est une guerre qui se trouvait déjà sournoisement dans les esprits surchauffés de ceux qui défendent l'Iran contre ceux qui défendent la Syrie... Une confrontation inattendue dans des rues qui s'efforcent d'oublier une guerre qui leur revient dans toute sa cruauté en moins que quelques minutes.

Et tout le scénario s'est ressurgi... Une guerre une vraie, avec ses roquettes et ses fusées pour quelques heures dans les rues de Beyrouth...Ce Joyau du Moyen-Orient qu'on oblige à revivre le cauchemar de la guerre.

Et les démons de la guerre se sont réveillés... ils se sont frottés les mains et se préparent à de meilleurs jours où ils revoient leur pouvoir reprendre tous ses effets.

Vont il ressurgir ou va t on les enterrer ? la question demeure posée...

la réponse se trouve partout sauf à Beyrouth.

mercredi 18 août 2010

Des signes positifs ?


Le Conseil des Minitres tenu ce jour à Beiteddine a abouti à des accords positifs entre les parties en conflit déclaré ou tacite.

Les raisons derrière cette soudaine pacification sont à la fois simples et multiples.

1- l'Arabie Saoudite a utilisé son poids moral pour imposer à Saad Hariri de bouger, sn synergie avec son approche, pour ajourner le timing des Chefs d'Accusation du Tribunal Spécial pour le Liban. Ceci a permis un ouf de soulagement à Hezbollah et a relâché l'étau que le parti sentait se resserrer d'une façon accélérée et aiguë...

2- La Syrie a utilisé son influence sur le Hezbollah pour exiger un pas positif, aussi symbolique qu'il soit, par le Parti vers le TSL. Ce pas positif s'est traduit par la remise d'une enveloppe incluant les détails de sa conférence de presse. Ce geste symbolique a permis au Hezbollah de ne pas perdre la face ni d'admettre en quoi que ce soit n'importe quelle légitimité du Tribunal car l'enveloppe a été remise à l'Etat Libanais et non au Tribunal .

3- Il a été permis aussi à Saad Hariri de sauver la face en exigeant un calme médiatique et en imposant , d'une façon apparente, le timing de ce qu'il a envie de dire ou ne pas dire. Ainsi, et sans céder apparemment quoi que ce soit, il a obtenu gain de cause par le calme médiatique et a su montrer être conséquent dans sa prise de position ferme derrière le Tribunal.

Tout le monde en sort ainsi gagnant : L'Arabie Saoudite qui démontre la suprématie de son influence sur la scène politique pan-arabe, la Syrie qui démontre sa maîtrise de la situation au Liban et qui pousse aussi un cri de soulagement en voyant le monde entier l'innocenter dans l'assasinat de Hariri, Hezbollah qui a été plus que satisfait de voir le Tribunal lui prêter oreille attentive et par le fait même ajourner toute accusation à son encontre au moins 6 mois si pas plus, et Hariri qui a montré ne pas céder aux pressions tout en y ayant cédé derrière les rideaux.

Le Liban en sort un peu gagnant aussi car, et il faut l'admettre, le Tribunal commence à donner du résultat sur le plan sécuritaire dans le pays où tout attentat ou viloence semble actuellement complètement écartés.

Charger le digne et exceptionnel Ministre Najjar, au demeurant représentant au Gouvernement des Forces Libanaises, de suivre le dossier relatif aux "faux témoins" - qui est tellement important et pour la Syrie, et pour le Hezbollah et pour les gens de 8 mars - est un énorme signe de pacification et une invitation à croire qu'un miracle est encore possible.

Comme nous l'avons dit précédemment, Notre Dame du Liban est seule capable de sauver le pays...

Serions nous en train d'être témoins de sa Sainte Volonté de protéger le Liban ? ... Ainsi soit-il.

vendredi 13 août 2010

Avant de réveiller le pays... Réveillons ses journalistes !


Les présentateurs, et surtout présentatrices, de certaines chaînes TV et émissions radio chez nous au Liban ne sont manifestement pas conscients de la sous-jacente haine qu'ils distillent à travers des paroles qu'ils croient capables de cacher ce qui est difficile à dissimuler.

De plus, ils sont tout à fait inconscients de l'impact négatif que tout ceci a sur eux, sur leurs patrons ainsi que sur l'ambiance générale où ils laissent la haine se déteindre à travers des mimiques et des intonantions qu'ils croient savants mais qui sont à la fois mesquins et tout simplement inqualifiables.

Avant d'espérer de réveiller le pays, commençons d'abord par révéiller ses journalistes au moins en espérant avoir à leur tête des dirigeants qui les responsabilisent au lieu de les encourager... Qui les pousse vers le haut en leur accordant la liberté dans le geste et dans la parole, au lieu de leur imposer des politques absurdes où leur mission se limite à encenser le patron et donner aveugle expression à sa haine qui est à la fois sous-jacente et flagrante.

Avant d'espérer de réveiller le pays, nous ne le répéterons jamais assez, réveillons tout d'abord ses journalistes.

mercredi 11 août 2010

Le ton plutôt que le contenu ! La porte plutôt que la Fenêtre !


Le ton de Hassan Nasrallah nous a hier beaucoup plus convaincu que le contenu de sa conférence de presse.

La raison est simple : le ton l'a rapproché de l'audience qui a senti le Monsieur perplexe, hésitant et cherchant à convaincre... Or le contenu était faible commparé à la promesse.

Les prises aériennes étaient mal faites, peu convaicantes et les videos ont subi des montages flagrants ...

Seule la personnalité, au demeurant, exceptionnelle usait de son pouvoir pour faire parvenir le message qui a été à moitié reçu.

Hier, par cette conférence de presse, le Hezbollah a démontré qu'il est activement à la recherche d'une porte de sortie...

Il serait important de ne pas sous-estimer les chances de voir Nasrallah trouver, comme par miracle, cette porte de sortie.

Reste à savoir quel sera le prix à payer pour une porte quand les autres rentrent ou sortent par la fenêtre.

mardi 10 août 2010

L' étrange Walid Joumblat et le plus syrien des libanais.


Etrange ce Monsieur. Fier de sa versalité, de son peu de loyauté, de sa capacité à tourner ses vestes à chaque tournant, il n' a pas appris, et ne va jamais peut_être apprendre, sauf quand il se rendra compte que ceux vers qui il s'acharne d'aller ne lui font aucunement confiance, exactement comme, désormais, ceux qu'il vient de quitter.

Walid Joumblat rate encore une fois un rendez-vous important avec l'histoire; et au lieu de jouer le réconciliateur, celui qui a connu les deux extrêmes , il préfère se blottir à nouveau dans l'autre extrême et ce afin de rester fidèle à son image de versatile, lunatique et parfaitement incohérent.

Walid souhaite essaie de jouer le rôle que son Papa a manqué d'accomplir par volonté syrienne manifeste... Nous croyons qu'il est en permanent rendez-vous avec l'échec quelque part entre le summum de l'égoïsme et le summum de l'arrivisme politique.

Walid Joumblat est fier de sa décision... Nous lui souhaitons bon réveil dans l'anti-chambre de la honte, où il n'aura qu'à accepter de devenir le sous-fifre du plus syrien des libanais... les ordres qu'il lui donnera seront assez choquants et absurdes qu'ils seraient à même de lui permettre un bien tardif éveil.

jeudi 5 août 2010

La situation qui nous échappe vers... l'explosion !


Nombreux sont ceux qui croient que la situation au Liban est sous contrôle. La semaine passée un Roi accompagnant un Président et un Prince et sa Princesse ont été là témoignant de cette grande maîtrise qu'ont nos amis les arabes sur la situation, compliquée certes, mais sous contrôle.

Un Général de l'Armée Libanaise est accusé d'espionnage au profit de l'ennemi israélien... Une information majeure du Département d'Etat américain indique que Michel Samaha a aidé les syriens à accuser Hezbollah, par le Der Spiegel, d'avoir assassiné Rafic Hariri... Cheikh Nasrrallah accuse Israël et promet des révélations explosives pour Lundi prochain...Walid Joumblat se précipite à la nième rencontre avec le Président Syrien pour le remercier et le rassurer et déclare à sa porte que la confrontation est imminente au Liban et qu'ils y sont prêts, sans nous préciser qui sont ceux qui sont prêts et contre quels ennemis ?.

En un mot une salade de données contradictoires et chaotiques qui ne font que refléter une extrême fébrilité qui n'aura de résultat qu'un plus grand chaos, nous le craignons, explosif.

La situation au Liban nous échappe et échappe à tout contrôle vers... l'explosion. Reste à savoir préciser la date que nous ignorons mais qui est, malheureusement, très bien connue de certains...


Il ne nous reste qu'à prier... Une prière adressée à ND du Liban. La prière étant, peut-être, le seul moyen qui nous permettrait d'échapper à toutes ces volontés destructrices ... Pour que vive le Liban.

mardi 3 août 2010

Sheikh Hamad et Cheikha Moza : une Générosité et une Elégance !


Une Princesse arabe à allure racée vient exprimer par son silence ce que tous les politiciens étaient incapables de dire par leur profusion de paroles.

La Princesse Moza a accompagné son époux le Prince de Qatar durant sa visite au Liban. Beaucoup d'allure, énormément de classe et un regard à la fois tendre et intelligent donnaient pleine expression, un léger sourire charmant aidant, à cette belle silence qui était sienne.

Le Prince de Qatar a prononcé une allocution à Deir Mimas qui n'était que la réflexion d'une noblesse d'âme. Il a remercié les libanais de leur avoir donné l'occasion d'exprimer, par leur contribution à la reconstruction, l'amour qu'ils ressentaient pour le Liban. Bref, c'était sublime et face à la mesquinerie de la scène politique au Liban, de si belles paroles prenaient une dimension encore plus extraordinaires.

Sheikh Hamad Bin Khalifa Al Thani de Qatar et sa Princesse Cheikha Moza ont charmé le Liban par la parole et par l'élégante prestance...Ils ont rappelé au Liban ses heures de gloire et invité d'une certaine façon les libanais à être à la hauteur d'une grande générosité et d'une grande classe qui venaient dire au Liban ce que les Libanais ont oublié d'eux mêmes et de leur pays.

Un week end furtif de deux visiteurs Princiers après deux visites très courtes d'un Roi et d'un Président, le Liban a oublié le temps d'un week end les vicissitudes de l'arène politique et a voulu recroire, ne fut ce que par un souffle d'espoir, à un meilleur avenir.

Nous espérons que les discours des uns et des autres de cette semaine ne vont pas rapidement, par volonté d'acharnement ignorant et destructeur, éteindre le souffle et enterrer l'espoir.

samedi 31 juillet 2010

La réhabilitation de Bachar El Assad !



Bachar El Assad a souffert moralement deux fois depuis son avènement à la Présidence , à la mort de son papa, en l'an 2000. C'était la 1ère fois quand il a été acculé à quitter le Liban, et la seconde quand lui et son régime ont été accusés de l'assassinat du feu Rafic Hariri.

Cette souffrance qui s'est transformée en peur bleue, a appelé chez Assad, qui était mis au ban de la scène politique internationale, tout ce qu'il avait comme ruse pour planifier sa réhabilitation et surtout effacer sa peur.

Et hier, au bord de la HM1 du Roi Abdallah d'Arabie, le Président Assad a été réhabilité Maître Absolu du Liban, et il n'a plus peur.

Certains vont faire semblant de ne pas voir ce fait majeur dans l'histoire du Liban prendre tristement place. N'empêche que la volonté de ne pas voir, ou de ne pas admettre, n'a jamais rien changé à un fait majeur de prendre toute son expression.

Les prochains jours, si non semaines, vont témoigner de la véracité de ce que nous osons avancer ici et ce en criant, afin que celui qui ne l'entend pas puisse l'entendre, notre indignation, notre désaccord et notre colère.

Mais tout ceci n'est que lettre morte dans la conscience des intérêts politiques mesquins et lâches.

Reste à dire tout simplement notre tristesse à constater l'absence de la scène des réceptions d'hier et d'ajourd'hui au Liban de Rafic Hariri, Gibran Tueini, Pierre Gemayel, Walid Eido, Bassel Fleihane et autres ... Ils méritaient leur place d'honneur dans ce genre de festivités, mais ils étaient tous étrangement absents car ils ont cédé, poliment, leurs places au Gl Michel Aoun, au petit Sleiman (Frangieh), au "beau"-fils Giban Bassil, ainsi qu'à tous ceux qui se sont précipités pour soutenir l'action, en faux, du Préisdent Suleiman qui était hier d'une certaine façon au rendez-vous avec ses prestigieux visiteurs à quelques centimètres du sommet de l'hypocrisie. Si non comment appelle-t-on une situation - telle que celle qui prévalait - où chacun de ceux réunis cherchait son intérêt tout en faisant semblant d'oeuvrer pour les intérêts de l'autre.

Pauvre Liban qui est redevenu effectivement, depuis hier, une contrée "syrienne".

Vive le Liban, tel que nous l'entendons, tel que nous le rêvons et qui est et qui demeurera, en dépit de tout et malgré tout, majestueusement le Nôtre.

dimanche 18 juillet 2010

Hariri fils, de nouveau à Damas !



Beaucoup d'évènements ont pris place depuis le dernier papier écrit sur ce blog en Avril. La vérité est que j'ai souhaité fermer ce blog pour un moment, marquant un point d'arrêt, durant lequel j'ai espéré consommer le dégoût ressenti face à cette situation libanaise qui ne fait que périr.

Aujourd'hui, j'ai voulu reprendre simplement pour rappeler que visiter Damas, malgré tous les préparatifs politico-administratifs, est tout à fait inutile, voire absurde, si le problème des prisonniers politiques dans les geôles syriennes n'est pas la priorité de toutes les discussions... et il ne l'est, malheureusement, pas.

On essaie de donner à cette visite une logique et une signification qu'elle est incapable de supporter ou de contenir sans que cette priorité soit respectée.

Saad Hariri est en train de perdre dans le respect du souvenir de son Papa et dans notre estime. Le Jeune qu'il est, aussi bien que ceux qui le conseillent, ne mesurent point, à sa vrai valeur, la gravité de ce que ce jeune entreprend face à un régime qui est l'instigateur, au quotidien, de tout ce qui déstabilise le Liban et de tout ce qui se fait pour torpiller les chemins qui mènent vers la vérité recherchée de par et à travers la cour internationale de justice.

Le Liban se perd au rythme de l'irreponsabilité dans la réflexion puis dans l'action...

Espérer que quelqu'un soit à la hauteur pour les réveiller aux dangers qui nous guettent est presque futile...

Reste à prier afin que le pays des Saints soient en mesure, par les voies de la miséricorde, en ce jour de Saint Charbel, de nous frayer chemin, dans ce sombre paysage qui s'annonce, vers la stabilité et la paix.

jeudi 29 avril 2010

Les geôles syriennes et les relations fraternelles !


Les geôles et la fraternité ... comment voulez vous concilier cette antinomie ?... Laisser un pays comme la Syrie s'enorgueillir de leur main de fer et d'injustice sur nos compatriotes, et puis encourager les bonnes relations avec le régime syrien comme si de rien n'était, est une honte que nos politiciens doivent méditer, et contempler en face, peut-être ainsi ils commenceront à rougir.

Il y a là-bas des Libanais , des compatriotes injustement retenus, qui souffrent au quotidien dans leur peau et dans leur dignité depuis des années et nous nous permettons de rétablir quelles bonnes relations ? ... Nous osons parler de quelle normalisation ?

Avant de laisser tout ceci se passer avec cette désinvolture, cette irresponsabilité et cette grave indifférence, il faut secouer le monde politique libanais ... Il faut les empêcher de dormir... Il faut que la peine de nos compatriotes dans le silence, dans le noir et dans le froid les hante , brûle leur peau , les empêche de manger...

Il faut que la souffrance qui est en train de crier, sans bruit, soit celle à qui on donne la vraie priorité, celle de dire tout haut ce que chacun de nous doit crier quand l'un des siens est injustement martyrisé, torturé ...

Ce qui se passe dans les geôles syriennes est inacceptable... il l'est depuis toujours mais il l'est surtout aujourd'hui car nous sommes en train de voir des piliers de la résistance contre ce genre de pratique, contre cette situation grave, déposer les armes et s'allier à la Syrie dans l'indifférence totale face à la souffrance de ceux qui subissent toujours la peine, la torture et l'injustice ...

Chaque jour en plus face à cette aberration est une honte pour le Liban avant que ce ne soit une honte aussi pour la Syrie...

C'est surtout une honte pour la prétention de la Fraternité...

Laisser agir le régime syrien pire qu'un ennemi ne soit en mesure de le faire face à ses enfants, à ses frères, à ses cousins, à ses camarades, à ses ennemis politiques, à ses compatriotes, et voir ces politiciens aller - au rythme de la compromission - faire l'éloge d'un régime qui refuse d'en parler , qui refuse de traiter le sujet et refuse aussi d'admettre le problème , est une attitude inqualifiable dans la traîtrise de toutes les valeurs que nous avons défendues ou essayé de défendre.

Au nom de la souffrance au quotidien des nôtres il faut secouer ces politiciens de la
compromission et de la honte et leur faire comprendre, à tout prix, que l'histoire des geôles de UN mètre carré , surtout celles qui témoignent de la "fraternité" entre le Liban et la Syrie, ne va jamais pardonner, ni être écrasées par, l'énorme surface où s'installent la petitesse, l'indifférence et la traîtrise.

mardi 20 avril 2010

de la fausse beauté malgré tout !


Beyrouth ... La capitale mondiale de la chirurgie esthétique.

Je l'ai entendue parler ce soir... Une fille défigurée par la chirurgie esthétique pour venir la défendre sur les écrans des TV en insistant qu'il faut faire quelques piqûres de Botox afin d'être "au niveau" (sic) ...

Quelle décadence que celle de voir les filles de mon pays - qui étaient jadis le symbole du charme fou au naturel - venir se prévaloir d'ignorance sur les écrans des télévisions européennes.

La honte, face à cette fausse beauté malgré tout, était mon sentiment ce soir... la Femme libanaise qui était notre fierté de par sa féminité, sa culture et son élégance naturelle, est devenue - défigurée - la fierté des scalpels des chirurgiens.

Qu'on ait envie d'ajuster certains traits,un nez, des seins, c'est tout à fait légitime, mais faire des opérations esthétiques sa raison d'être et sa seule façon pour exprimer sa féminité est une aberration qu'il faut absolument réprimer.

Elles sont en train de vulgariser la femme libanaise... c'est un crime moral qui doit devenir d'une certaine façon punissable.

L'affaire n'est pas banale ni secondaire, c'est une de nos priorités car en vulgarisant la femme libanaise en reconstituant ses formes à des fins vulgaires, on oublie trop qu'on est en train de défigurer l'âme du Liban.

samedi 10 avril 2010

le syndrome syrien !



Ils ne cessent pas de vouloir nous rassurer qu'ils vont bientôt revisiter Damas, cette ville millénaire que j'adore. Mais cette insistance voire cette obstination derrière le "syndrome syrien" affichée par Hariri et Joumblat (le Junblat) est tout à fait mal placée, impolie et de mauvais augure.

Mal placée, car insister à aller se faire taper sur le dos par celui qui a mis le poignard dans le dos de son Papa a quelque chose de maladif, malsain, et je dirais freudien... de toute façon, quelque soit la raison, mauvaise ou très mauvaise, que ces messieurs ont pour aller se gargariser par des discussions stériles dans la pratique de la langue de bois, cette raison n'est que le reflet d'un complexe d'infériorité - pour ne pas dire de bassesse - que nous ne devons aucunement ni encourager par politesse ni par compromis ni par compromission.

Impolie, car deux des principaux leaders du mouvement de 14 Mars font gravement fi d'un mouvement qui les a soutenus et qui s'est manifesté à plusieurs reprises par des millions de personnes qui désapprouvaient l'hégémonie d'un régime syrien pour les voir tous les deux, par peur , par intérêt ou par bêtise, lui tirer révérence et saluer sa "solidarité" et ses "bonnes" oeuvres qui ont laissé tout un pays et des familles entières meurtris à jamais.

Ceci n'est pas seulement une action indécente et impolie mais aussi une initiative qui ne peut se dessiner que dans la traîtrise de toutes les valeurs et principes que nous avons défendus.

Que le 1er Ministre le fasse sous pression peureuse saoudienne, ou que le Jounblat l'accomplisse sous prétexte ridicule de volonté protectrice du futur druze dans la région, les deux doivent comprendre que ni l'intérêt sunnite ni celui druze ne peuvent se défendre que par le respect strict des principes de la dignité et de la défense absolue de l'état de droit.

Or 14 mars est la résultante expressive d'une histoire longue de luttes, au prix de sang, de peines et de martyrs qui ont accepté de souffrir et souffrent encore ou qui ont payé de leur vie pour protéger les principes de la liberté et de la dignité loin de tout compromis ou compromission qu'lls soient haririens ou junblatistes...

Walid Junblat (le fou de la cour) et Saad Hariri ont tourné le dos au sang versé par leurs pères et à tous les principes qu'ils ont défendus jusqu'au martyr et puis ont choisi les bas étages de la politique politicienne pour se frayer chemin de tranquillité béate et lâche, devenant par le fait même étrangers à tout le fondement d'une lutte qui doit elle continuer la tête haute vers un lendemain que nous rêvons meilleur.

Que ce soit par compromission ou par soumission, cette politique de Hariri et de Junblat est de mauvais augure car l'approche sur laquelle insiste les Haririens et les Joumblatistes, et derrière eux toute l'armada de la presse qui ne cesse de nous inonder les oreilles par n'importe quelle nouvelle dans ce sens pour nous dire combien il est important de soigner son image avant d'avoir l'insigne honneur de pénétrer la "Basse" Porte du Maître de Damas, cette approche est tout à fait de mauvais augure car bête, sans logique aucune, et contraire à la volonté profonde de tout un peuple.

Quelques voix continuent à dire Non... Ce sont des têtes pensantes qui réfléchissent et agissent sans ombrage pour la défense d'un Liban digne et souverain loin de tout syndrome maladif syrien. Mais jusqu'à quand l'étau qui se resserre va permettre à ces voix de continuer à s'exprimer...

La situation est grave...Non, pardonnez moi l'euphémisme, avec ce syndrome syrien qui touche en plein nos dirigeants, la situation est plutôt gravissime.

samedi 20 février 2010

La Fête de l'Annonciation... Un appel au 1er Ministre Saad Hariri !


Décrétée au Conseil des Ministres, la Fête de l'annonciation devient une Fête Nationale symbole de l'Unité Islamo-Chrétienne.

Merci à Saad Hariri d'avoir accepté la proposition pleine de signification qui lui a été faite par les deux Ministres Mr Michel Eddé et Mr Ibrahim Chamseddine, et merci à ces deux hommes remarquables d'avoir fait une proposition d'une si grande portée libanaise et internationale.

Reste à dire, qu'avec la joie exprimée, nous avons un souhait à formuler et que j'adresse aussi, en Marouni Koh, à Mr le 1er Ministre. Le but de ce souhait est d'ajuster une impression et d'unifier les couleurs de Beyrouth en la respectant en tant que Symbole Historique de l'Unité Islamo-Chrétienne.

En fait, la mosquée "Mohammad El Amin" est un chef d'oeuvre architectural islamique, mais il a donné à Beyrouth une allure musulmane qui nous éblouit par sa beauté mais que nous aurions préféré avoir une dimension proportionnée par rapport à la Cathédrale St Georges et ce afin de préserver le caractère Islamo-Chrétien de Beyrouth qui était d'ailleurs bien respecté par le dialogue centenaire entre l'Eglise St Georges et la Mosquée Al Omari.

Or la Mosquée Mohammad El Amin, malgré sa beauté, et avec son imposante stature et son éclairage, ne fait que signer Beyrouth d'une signature musulmane, lui enlevant sa valeur symbole d'unité Islamo-chrétienne.

C'est dans ce sens que nous formulons ce souhait à Saad El Hariri, fils de celui qui a bâti la mosquée, pour oeuvrer à redonner à la Cathédrale St Georges une dimension équivalente, avec une construction annexe qui vient redonner à Beyrouth la couleur homogène des deux religions qu'on lui a peut-être involontairement dérobée.

Je sais que Saad El Hariri, en 1er Ministre averti d'un pays symbole, d'un pays mission, ne sera qu'attentif à ce genre d'appel... Merci de lui faire parvenir le message , car le but est de le voir lui, et seulement lui, prendre l'initiative. Car toute autre, initiative prise par un chrétien, nous fera retomber dans une course effrénée vers les abîmes quand nous sommes en quête de sommets.

Beyrouth est la capitale du pays symbole d'unité islamo-chrétienne... Respectons sa spécificité, respectons son histoire pour préserver son futur.

dimanche 14 février 2010

Pour que vive le Liban ...


Ce 14 Février 2010, le souvenir de l'assasinat de Rafic Hariri est toujours vivace... çà continue à remplir les coeurs et à la fois à faire mal... Le rassemblement au sein de Beyrouth sera par conséquence digne en nombre et en signification.

Digne car les gens viennent surtout rendre hommage à un grand homme. Rafic Hariri n'est pas mort pour rien et n'est pas mort pour que sa voix, son message s'estompent avec sa disparition... Rafic Hariri est parti de la façon la plus significative qui soit pour pouvoir souligner le Mal... Ce mal sournois qui essaie de s'imposer et qu'on veut à tour prix combattre.

Si on se tait après lui, on desserve sa cause, notre cause, celle de la liberté. C'est pourquoi revenir ce 14 Février dire tout haut que nous sommes toujours là est une expression digne de ce peuple qui veut rester fidèle à l'homme et à son message.

Et contrairement à ce que beaucoup de gens croient, Rafic Hariri est un symbome très vivant dans la tête de gens... Il a fallu 1500 Tonnes de matières hautement explosives pour avoir raison de son corps, mais ces mêmes matières explosives ont fait fleurir, avec la même intensité, son symbole et son message dans la tête des gens.

Vive la Liberté... Beyrouth, ce joyau de Liberté, le dira ce 14 Février encore une fois pour que vive le Liban.

lundi 8 février 2010

Attention... On re-distille du poison !


Les nouvelles sur la catastrophe aérienne vont bientôt faire place à d'autres nouvelles qui risquent d'être aussi catastrophiques pour le Liban... Car on re-distille du poison.

Sur tous les fronts... La distillerie savante s'affaire car les commanditaires sont pressés, il faut replonger le pays dans le chaos...

Assez de vacances... assez d'attitudes sages et réconciliantes... Ils veulent nous renvoyer aux heures sombres de la guerre. La paix que nous cherchons ne les intéresse guère et les hommes qui la défendent se font rares.

Oui, on re-distille du poison, pour recréer les ambiances qui leur sont chères, celles qui sont monnaies courantes de leur activité sournoise celle qui sème la haine et récolte le sang.

Il faut être vigilants... Aucune erreur n'est permise, car une erreur va nous coûter cette fois-ci quelques longues années...

Ils distillent du poison... Distillons de l'amour, de la gaieté et du bon vivre, mais distillons les avec intelligence, avec ruse et avec la ferme volonté de protéger le pays.

Toute attitude béate nous coûtera cher. Soyons vigilants , il y va de notre futur et du futur du Liban.

mercredi 3 février 2010

Non, il ne s'agit pas d'attentat !


Le Vol de la compagnie Éthiopienne n'a pas été l'objet d'attentat... Au moins c'est ce que nous osons constater avant que l'enquête ne donne son résultat car celle ci va se prolonger encore longtemps avant de donner un avis définitif sur une catastrophe aérienne qu'on n'a pas fini d'en parler.

L'avion a été bel et bien victime d'une déficience technique qui a permis à l'éclair de signifier sa décharge électrique dans le corps de l'avion qui a dû présenter une faille dans le blindage électromagnétique de sa cage de Faraday.

Ce genre de défaillance étant probable, il est normal de voir le constructeur, en l'occurrence Boeing, s'affairer pour éviter que l'enquête n'arrive à ce genre de constatation.

Ceci étant dit, reste à espérer aussi que cette sauce de déclarations contradictoires ne viennent perturber notre Liban qui cherche à tout prix un apaisement sur son front interne et qui n'a sûrement pas besoin actuellement d'un débat tout à fait mal placé entre des gens qui croient à l'attentat et au complot et ceux qui veulent tout d'un coup défendre les supposés accusés.

Qu'on nomme de grâce un comité responsable pour traiter d'une façon objective, technique , scientifique l'enquête et ses conséquences et qu'on épargne au Liban des avis hâtifs et trop savants de la part surtout de ceux qui ne savent rien et qui ne sont experts en rien sauf en leur volonté permanente de causer pagaille qui est directement proportionnelle à leur ignorance.

Faites les taire... Au moins par respect aux Victimes...

samedi 30 janvier 2010

Riad El Assaad... Un petit fils chiite d'un grand père Sunnite (le Grand Riad El Solh) .


Riad El Assaad est étonnant. Hier matin il était l'invité de Dolly Ghanem dans son programme matinal sur la LBC.

La Moonsieur a une analyse acerbe et juste de l'état politico-politicien au Liban...
Un diagnostic correct sur les défaillances d'un système politique archaïque...
Une vision claire sur les remèdes et décisions à prendre...
Une parfaite maîtrise de l'enjeu politique libanais...
Et une profonde connaissance de l'histoire du Liban.

Le fils de Riad El Solh, porte bien l'héritage et supporte bien le poids de la responsabilité qu'induit le fait d'être le petit fils de Riad El Solh, ce géant de l'histoire du Liban.

Reste à souhaiter au Riad d'aujourd'hui un avenir politique certain qui donnera raison à toute la vision de son grand-père en vue de reconstruire un Liban à l'image d'un message, à la hauteur d'une grande vision.

jeudi 28 janvier 2010

Prions pour le Liban !



Quand on disait ici sur ce blog le 16/1 qu'il faut prier pour que le Bon Dieu nous épargne les catastrophes naturelles, nous avons émis un souhait que le temps a malheureusement justifié.

Le 25/1 l'accident de la compagnie aérienne Éthiopienne, demeurant sans cause apparente sauf celle des intempéries, est une catastrophe naturelle qui a frappé notre pays.

Une solidarité politique a surgi, et le pays entier est en deuil.

Nous adressons ici nos condoléances aux Familles des Victimes ainsi que nos prières pour que le temps de la paix de la Nation, ainsi que celle des esprits règne à jamais sur notre pays et pour que nos responsables politiques se réveillent enfin sur la nécessité de se pencher sur les besoins vitaux de nos concitoyens plutôt que sur la façon la plus subtile et la plus sournoise de les diviser pour que règne l'intérêt politico-financier de gens sans scrupules, sans foi ni loi.

Prions pour le Liban, car une période difficile s'annonce avec ces menaces de guerre dans la région qui risque malheureusement de ne pas nous épargner.

samedi 16 janvier 2010

Quand le Haîti vit le cauchemar...


Quand le Haïti vit le cauchemar... Prions au Liban.

Prions pour que les catastrophes naturelles ne nous parviennent jamais.
Prions pour que les catastrophes humaines que représentent certains de nos politiciens soient à jamais neutralisées sur la scène nationale.

Prions pour que nous nous rendions compte du vrai bonheur que le Bon Dieu nous accorde pour être citoyens privilégiés d'un pays béni par les cieux.

Prions pour que cesse le mercantilisme chez nous et pour qu'on puisse demeurer Phéniciens par la culture qui a disséminé l'alphabet au monde entier et non par l'avidité aveuglée et aveuglante.

Prions pour que nos responsables ne sollicitent plus la haine, leur haine, pour nous imposer des catastrophes de guerre pire que des catastrophes naturelles.

Prions enfin pour que cesse la peine des démunis dans ce monde et pour que le Liban puisse enfin se consacrer à sa véritable vocation qui est celle d'oeuvrer pour un monde meilleur.

Amen !