Il est 13h30 Heure de Beyrouth, et les résultats des Elections d'hier au Liban n'ont pas été encore définitivement arrêtés.
14 Mars, comme déjà annoncé sur ce blog depuis la semaine passée, gagnera sûrement car le courant Aouniste a ramassé, comme annoncé aussi, un cuisant échec principalement à Achrafieh, Batroun et Zahlé (quoique dans ce dernier Kaza les résultats demeurent, à cette heure, contestés).
Mais contrairement à ce que nous avons annoncé, la Victoire n'est malheureusement pas celle du Patriarcat Maronite. Car à Kesrewan, Aoun sort en grand gagnant et par le fait même sa représentativité des chrétiens, surtout des Maronites, telle qu'il la défend, demeure intacte.
Constat amer de la façon avec laquelle les chrétiens ont réagi aux exagérations, aux sauts d'humeur, aux manquements à la logique, et aux petitesses que Aoun a montrés tout au long de cette campagne.
L'attitude de la société chrétienne - telle que celle suggérée principalement par les maronites - est une attitude qui impose différentes interrogations que nous sommes obligés d'éclaircir pour pouvoir mieux analyser le chemin que souhaitent emprunter les chrétiens du Liban.
Aoun a donc perdu la majorité à laquelle prétendaient les gens de 8 Mars grâce principalement à l'obstination dignement féminine de "Nayla Gebran Tueini" et fermement masculine de "Nadim Bachir Gemayel".
Ces deux "jeunes" ont gagné sur Aoun car ils ont tenu tête à l'attitude indigne que Aoun a affichée face aux enfants de deux grands Dirigeants sauvagement assassinés pour faire taire leur véhémence dans la défense des libertés, leur efficacité dans l'expression de la vérité, leur dignité dans l'attitude et leur courage qui se sont fait école de nationalisme exemplaire.
Donc, contrairement à ce que tout le monde pense, Aoun a perdu par Celle et Celui qu'il a considérés "des Enfants sans expérience" tout en oubliant, par l'exercice d'une ingratitude à outrance et d'une amnésie à volonté, ce que leurs Pères lui ont rendu d'impayables services dans le support et l'amitié.
Aoun a perdu Achrafieh, et Achrafieh le symbole, par une Grec Orthodoxe et un Maronite, lui a donné la leçon qu'il mérite et qu'il ne saura pas lire, tellement son aveuglément va l'empêcher de regarder du côté de la vérité.
Le 31 Mars dernier, nous avons écrit sur ce blog sous le titre "Le Général de l'Aberration" une réflexion qui s'affirme pleinement quelque 2 mois plus tard:
" Nous avions cru le Général un Général... pour le découvrir en train de se plaire dans les bas étages de la politique... là où il perdra sûrement ses plumes de coq un peu farfelu face à l'attitude ferme d'une demoiselle qui, par la vraie politique digne de l'héritage des deux Tueini, mettra peut-être fin, si non sans doute secouera la carrière politiquement malencontreuse d'un arriviste ".
Ceci s'est avéré d'une brûlante vérité...
Merci Nayla! Merci Nadim!
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