dimanche 2 août 2009
Walid Jounblat ou le Fou de la Cour !
On l'écrit "Joumblat" , mais en réalité il s'appelle "Jounblat" ( et en arabe ceci veut en somme dire le "Fou de la Cour" ) ...
De toute façon, même s'il n'y pas une "Cour" dans ce pays démocrate à outrance, il y a sûrement des petits politiciens qui ne cessent de faire la cour et parmi eux un Fou... Fou de rage ? non fou de peur et fou d'excès de zèle dans le verbe croire qu'il est rusé dans la recherche de ses petits intérêts.
Pour fuir sa peur, il se ridiculise ... Pour fuir sa perturbation, il perturbe irréversiblement n'importe quel acte de foi en lui et en ses paroles...
Le Monsieur, en sa qualité d'homme d'état en lequel nous avons cru, est fini... Il a tristement rejoint le rang de petits politiciens comme il y en a, dans l'insignifiance, beacoup. Et même s'il postule au poste de fou de la cour, il constatera que la place est déjà occupée par un plus fou que lui, plus insignifiant que lui,quelqu'un qui exerce, dans la petitesse, un droit de préemption.
Mais même si demain il trouvera moyen de s'excuser et justifier ce qu'il a fait comme énorme gaffe, et même si tous les politiciens de 8 ou de 14 Mars essaient de justifier ou pas son acte en nous faisant perdre davantage du temps derrière un sujet qui ne nous intéresse plus, Le Jounblat de notre pays est fini car il a préféré, pour des raisons qui lui sont propres, de quitter le palmarès des Grands pour se blottir dans son carcan druze, un petit zaïm dans un beau coin du Chouf qui s'appelle "Moukhtara", connu désormais par le fait qu'il a abrité les rêves brisés d'un grand philosophe qui s'appelait "KAMAL JOUMBLAT".
Dommage pour le Père et pour le Fils, ils auront été tous les deux victimes d'un manque de persévérance et de courage derrière la vérité.
Le jeune Nadim Gemayel a eu la meilleure réflexion à cet égard, il a dit: "On ne peut pas vaincre la peur par la soumission"... Nadim Gemayel a dit vrai.
Tout en priant Dieu pour qu'il protège l'audace dans la défense de la Liberté et dans la Grandeur au Liban, nous demandons ici à Walid Jounblat de bien vouloir nous pardonner d'avoir, un jour, cru en lui.
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