Walid Abboud a reçu avant-hier lors de sa dernière émission sur la LBC la jeune et combien promettante Nayla Tueini. Le moment était à la fois simple et riche car par son professionalisme et son art d'un grand journaliste nous a révélé les facettes intéressantes de la personnalité politique de son invitée.
Le petit fils du feu tout grand Maroun Abboud recevait sur quelque deux heures la petite fille du tout grand Ghassan Tueini (Que Dieu lui prête très longue vie car le Liban en a besoin) ... et le moment était à la fois délicieux, intéressant et historique.
Délicieux et intéressant car le grand journaliste de l'institution An Nahar a exercé son rôle à merveille à la découverte de la petite belle Demoiselle en qui nous avons entr'aperçu les germes d'une Grande Dame de la scène politique libanaise et qui a déjà les répliques subtiles et adéquates , telles que celles de son grand père, dans sa façon de lancer ses fléchettes et qui a aussi et surtout la maîtrise de la dose.
Délicieux et intéressant car le grand journaliste de l'institution An Nahar a exercé son rôle à merveille à la découverte de la petite belle Demoiselle en qui nous avons entr'aperçu les germes d'une Grande Dame de la scène politique libanaise et qui a déjà les répliques subtiles et adéquates , telles que celles de son grand père, dans sa façon de lancer ses fléchettes et qui a aussi et surtout la maîtrise de la dose.
Intéressant car nous avions eu plaisir à constater , après coup, que le petit fils de Maroun Abboud a été positif, souriant et jovial malgré la tristesse qu'imposait le moment de son départ d'une émission qu'il anime avec professionalisme et amour depuis plus que cinq ans...
Historique car ce fut à la veille de l'inauguration qui a eu lieu hier du Tribunal International pour le Liban qui a pour but d'éclairer les Libanais sur la vérité de ceux qui ont asssassiné Rafic Hariri ainsi que tous les autres Martyrs dont notamment Gebran Tueini , le feu Père de Nayla et l'ex Patron de Walid Abboud de qui ce dernier a dit un jour qu'il était "l'homme le plus démocrate que la presse libanaise ait jamais connu" ... et il avait raison.
Tel que je l'ai observé et bien suivi à chaque Sabah El Khair et chaque Nharkom Saïd ces dernières années , Walid Abboud recevait avec beacoup d'élégance et d'efficacité ses invités et il faisait sortir d'eux le meilleur de ce qu'ils peuvent donner tout au long de deux heures d'émission ... C'était chose agréablement acquise pour nous, spectateurs avides d'objectivité , car les invités sentaient l'intérêt que revêtaient les questions de ce Journaliste qui entretenait les discussions d'une façon positive avec des dossiers bien préparés et avec une saine curiosité intellectuelle et politique rarissimes sur nos écrans.
Walid Abboud est parti de la LBC, et dans l'attente de le revoir sur un autre écran , nous le regrettrons dans ce cadre matinal au quotidien et il nous manquera ...
Son Optimisme , sa jovialité qui crevaient l'écran sont bel et bien hérités de son Grand Père qu'on surnommait "le plus Grand des Optimistes"... En fait, un jour, en réponse à la question d'un journaliste qui lui demandait pourquoi on le surnommait ainsi, que le grand Maroun Abboud a répondu :
" Quand j'étais petit je n'avais pas de chaussures, et j'étais triste... et quand j'ai grandi j'ai appris que certaines personnes n'ont pas de pieds... Depuis lors je suis devenu un grand optimiste ".
Et par respect à ce Patrimoine, à cette Sagesse, à ce Pacte avec la Grandeur et le Bonheur que tout un Pays - qui s'appelle le Liban - l'est devenu aussi .
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