jeudi 8 octobre 2009

Frédéric Mitterand... Entre Polémique et Honte !


Il oscillait aujourd'hui le grand journaliste neveu du feu Président Mitterand... Il oscillait entre la polémique et la honte.

Sur TF1 ce soir, il a essayé de se défendre. Mais sa logique vacillait. Se défendre contre la polémique ou contre la honte ?... Aucune réponse ne nous semblait convaincante, aucune condamnation ne nous semblait justifiée.

Le grand journaliste historien et professeur d'histoire, l'ex Directeur artistique de la Villa Medicis peinait ce soir face à l'écran... Ses phrases, qui cadençaient le rythme de nos émotions tout au long de documentaires exceptionnels, n'étaient soudain plus ce soir à sa portée... le Monsieur souffrait, et nous étions mal à l'aise face à cet interrogatoire que les évènements imposaient.

Il est évident que l'erreur, avouée d'ailleurs, était énorme ... Il a dit qu'il n'y avait pas de crime , et presque pas de faute. Il a dit vrai, mais il a omis de parler de la honte ...

Cette honte qui crevait l'écran et que notre grand journaliste certes ressentait , et qu'il continuera à ressentir, faute d'avoir un jour voulu un peu trop dire sur une grande faiblesse, faute d'avoir voulu répondre à une question que personne n'a posée.

Ce soir sur TF1 Frédéric Mitterand a essayé de se justifier. Est-ce qu'il a réussi ? difficile à dire. Ce qui est, par contre, sûr c'est que Monsieur le Ministre de la Culture de la France avait, en arrière goût, une grande nostalgie... de la Villa Medicis.

1 commentaire:

  1. Rebonjour Georges,
    J’ai lu La mauvaise vie il y a un peu plus de deux ans et je me rappelle avoir souligné tout un passage… celui-là même qu’aujourd’hui fait l’objet d’une polémique le moins que l’on puisse dire farfelue et de mauvais goût. Il y a une chose qui me dépasse mais comme pas possible : est-ce qu’on vient de faire la découverte de ce bouquin chez les libraires ou bien ne le regarde-t-on plus du même œil depuis que son auteur est ministre ? Le Frédéric serait tombé dans le chaudron en changeant de peau. C’est vrai que la Culture lui sied comme personne d’autre seulement voilà, le fin lettré a vécu en homme libre avant ça. Qu’il soit appelé à s’expliquer sur des bribes de sa vie privée (pas assez conventionnelle pour attiser subitement les curiosités) est une chose à laquelle il s’attendait depuis qu’il sait qu’il allait devenir plus public que jamais. Heureusement que je boude la chaîne de secret story, j’aurais été touchée au spectacle d’un jeune ministre se faisant tant bien que mal à l’exercice médiatique. Cette histoire de « gosses » m’a choquée je le rappelle il y a un peu plus de deux ans mais dans sa version actualisée, elle m’a l’air bien drôle. Il ferait mieux d’organiser rue de Valois un beau grand autodafé de toutes ses publications notamment les plus autobiographiques d’entre elles pour mieux servir la Culture. Pauvre Frédéric.
    Miriam

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